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Article de catégorie D. VENTE INTERDITE AUX MINEURS.
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Réplique fidèle du pistolet réglementaire utilisé par les Carabiniers Royaux en 1814, ce modèle signé Davide Pedersoli ravira les amateurs d’armes anciennes. Conçu pour le tir à poudre noire, il combine un savoir-faire artisanal avec des matériaux nobles pour une expérience authentique.
Marque : Davide Pedersoli
Modèle : 1814 Carabiniers Royaux
Type : Pistolet à silex
Calibre : 15,2 mm
Poids : 700 g
Longueur du canon : 125 mm
Longueur totale : 250 mm
Finition du canon : Poli blanc
Plaquettes : Noyer massif
Détente : Directe
Type de balle recommandé : Balle ronde calibre .575
Ce pistolet à silex reprend les lignes et dimensions du modèle réglementaire utilisé au début du XIXe siècle, parfait pour les collectionneurs ou passionnés d’histoire militaire.
Comme toutes les productions Pedersoli, ce modèle bénéficie d’un usinage de précision, d’un acier de qualité pour le canon et d’une crosse en noyer sélectionné.
Conforme aux standards du tir à silex, il est parfaitement fonctionnel pour les amateurs de tir traditionnel ou de reconstitution.
Tir à la poudre noire
Reconstitution historique – armées napoléoniennes
Collection d’armes anciennes
Exposition dans un cadre muséal ou décoratif
Utiliser de la poudre noire avec une balle ronde de calibre .575.
Nettoyer soigneusement l’arme après chaque tir pour éviter la corrosion.
Stocker dans un lieu sec, de préférence avec une housse de protection.
Le pistolet 1814 des Carabiniers Royaux de Pedersoli est une pièce remarquable pour tout amateur de poudre noire ou d’histoire napoléonienne. Fonctionnel et esthétiquement fidèle, il incarne l’esprit militaire du début du XIXe siècle.
Le pistolet des Carabiniers Royaux, ou modèle 1814, incarne l’ultime évolution des armes à silex réglementaires de cavalerie en France. Fabriqué à partir de 1814 par la manufacture royale de Turin pour équiper les troupes d’élite fidèles à la monarchie restaurée, ce pistolet fut principalement destiné aux Gardes du Corps du Roi et aux Carabiniers à cheval, unités prestigieuses garantes de l’ordre monarchique après la chute de l’Empire.
Les Carabiniers, créés sous l’Ancien Régime et réorganisés à plusieurs reprises, formaient une unité de cavalerie lourde réputée pour son courage, son uniforme imposant et son rôle décisif dans les batailles. Équipés de cuirasses, de sabres longs et de pistolets de grande taille, ces cavaliers représentaient l’élite de la cavalerie royale. Sous la Restauration, leur fidélité au roi en fit un symbole de la continuité monarchique.
La détermination du 9 août 1814, relative à l’organisation des carabiniers, stipulait expressément : « ... pour ceux à cheval, deux pistolets en étui ». À cette époque, seuls les soldats montés et les officiers étaient équipés de pistolets, soulignant le prestige attaché à cette arme. Le pistolet des carabiniers, bien que dérivé de modèles utilisés sous l’Empire, se distinguait par certains détails spécifiques à cette unité. Il possédait des dimensions compactes, une grande maniabilité, une crosse en noyer, et des montures en laiton, le tout dans une esthétique adaptée au rang de ces cavaliers d’élite.
Ce pistolet simple coup se distingue par un calibre imposant (environ 17 mm), une longueur totale d’environ 35 cm, une construction en noyer et en laiton et un décor soigné, souvent orné de fleurs de lys et de symboles royaux. Conçu pour être porté à cheval dans des fontes de selle, il allie robustesse et élégance, dans l’esprit martial de la cavalerie de l’époque.
Sa platine à silex, encore en usage malgré l’apparition prochaine du système à percussion, témoigne d’une tradition militaire sur le point de disparaître. L’arme reflète à la fois la continuité avec l’artillerie napoléonienne et le retour à une iconographie monarchique forte.
Aujourd’hui, ce pistolet est particulièrement recherché par les collectionneurs, les historiens et les passionnés de reconstitution, qui y voient une pièce maîtresse de l’armement royaliste. Il évoque une époque charnière, où le style et l’identité visuelle des armes prenaient autant d’importance que leur fonction sur le champ de bataille.
Le pistolet des Carabiniers demeure ainsi un témoignage précieux de l’art militaire français au début du XIXe siècle, entre héritage impérial et renouveau royal.