

Article de catégorie D. VENTE INTERDITE AUX MINEURS.
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Le fusil Bristlen à Morges calibre .44 est une arme longue à percussion signée Pedersoli, inspirée des modèles civils suisses du XVIIIe siècle. Équipé d’un canon rayé, d’une crosse en noyer poncé huilé et d’une platine à percussion traditionnelle, il allie élégance sobre et fonctionnalité historique. Idéal pour les passionnés d’armes anciennes, de tir à poudre noire ou de reconstitution, il séduit par son authenticité et sa fabrication soignée.
Marque : Pedersoli
Modèle : Bristlen à Morges
Référence : DPS235
Calibre : .44
Système : Platine à percussion, simple coup
Canon : Rayé, bronzé
Crosse : Noyer poncé huilé
Longueur : Canon long de 782mm
Réplique fidèle des fusils civils suisses de la fin du XVIIIe siècle.
Bois de noyer huilé, platine et finitions simples mais élégantes.
Qualité de fabrication artisanale par Davide Pedersoli.
Tir de loisir à la poudre noire
Reconstitution historique (civil, milice suisse)
Collection d’armes longues à percussion
Présentation ou décoration historique
Utilisez uniquement de la poudre noire avec une balle conique en .347.
Placez une amorce sur la cheminée pour garantir une mise à feu fiable.
Nettoyez le canon, la cheminée après chaque séance.
Stockez dans un endroit sec et stable.
Le fusil Bristlen à Morges Pedersoli calibre .44 est une arme longue élégante et fidèle à la tradition suisse. Idéal pour les amateurs d’histoire, de tir à silex et de pièces rares à exposer.
La carabine Bristlen à Morges est une arme à feu suisse d’exception, conçue dans la ville de Morges, au bord du lac Léman, un haut lieu de la tradition armurière helvétique. Œuvre d’un armurier du nom de Bristlen (ou potentiellement « Brüstlen », selon les sources et variantes orthographiques), cette carabine témoigne de l’excellence mécanique suisse, alliée à une esthétique sobre et rigoureuse. Produite à une époque où le tir civil et sportif devenait une discipline nationale en Suisse, cette carabine s’inscrit dans l’héritage des armes de précision destinées autant à la défense territoriale qu’à la compétition.
Généralement à percussion, mais parfois dérivée de modèles à silex transformés, cette carabine se caractérise par un canon long et lourd, rayé, assurant une stabilité de tir optimale à moyenne et longue distance. Elle est souvent chambrée en calibre .45 ou .50, avec un système de visée réglable — hausse micrométrique, guidon finement taillé — et un mécanisme de détente d’une extrême finesse, pensé pour le tir sur cible avec précision millimétrique. Sa crosse en noyer européen, bien galbée, est conçue pour une ergonomie parfaite, notamment pour le tir posé à l’épaule ou sur appui.
Utilisée dans les sociétés de tir helvétiques, dans le cadre de concours cantonaux ou fédéraux, cette carabine était également prisée par les officiers de milice et les tireurs d’élite civils qui participaient activement à la culture suisse de la défense nationale. Fabriquée artisanalement, souvent en exemplaire unique ou en très petites séries, elle incarne l’idéale de fiabilité, de justesse et de longévité mécanique, valeurs fondamentales dans l’armurerie suisse du XIXe siècle.
Aujourd’hui, la carabine Bristlen à Morges est une pièce rare et convoitée par les collectionneurs d’armes suisses, les amateurs de tir à la poudre noire et les historiens militaires. Elle représente le savoir-faire silencieux mais redoutablement efficace d’un pays où la neutralité n’a jamais été synonyme de passivité, mais de préparation, de discipline et d’excellence balistique.