

Article de catégorie D. VENTE INTERDITE AUX MINEURS.
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Le pistolet AN IX Pedersoli est une réplique fidèle du célèbre modèle militaire français du début du XIXe siècle. Doté d’un système à silex, d’un canon lisse en acier bronzé et d’une crosse en noyer galbé poncé huilé, ce pistolet restitue parfaitement l’esthétique et les proportions du modèle d’origine. Idéal pour la reconstitution, le tir traditionnel ou la collection, il séduit par sa robustesse, son authenticité et sa finition soignée.
Marque : Davide Pedersoli
Modèle : AN IX
Référence : DPS355
Calibre : .69
Système : Platine à silex
Canon : Lisse, bronzé
Crosse : Noyer galbé, poncé huilé
Finition : Réplique militaire française, style Empire
Conforme aux dimensions et aux lignes du modèle original réglementaire.
Adapté au tir à courte distance avec un bon pouvoir d’arrêt.
Robustesse, finitions propres, excellent ajustement mécanique.
Idéal pour les reconstitutions napoléoniennes ou la présentation en collection.
Reconstitution historique Empire / armée napoléonienne
Tir à la poudre noire (loisir ou démonstration)
Collection d’armes réglementaires françaises
Présentation dans musées ou expositions militaires
Utilisez des balles calibre .675 à .685 avec ou sans calepin selon le serrage.
Préparez soigneusement le silex et le bassinet pour garantir un bon allumage.
Nettoyez minutieusement après chaque utilisation, surtout les pièces exposées à la poudre.
Stockez dans un lieu sec et stable, idéalement dans un coffret.
Le pistolet AN IX Pedersoli réf. DPS355 est une réplique authentique d’un modèle militaire de l’époque napoléonienne. Puissant, fidèle et bien conçu, il s’adresse aux collectionneurs, tireurs traditionnels et passionnés de l’histoire militaire française.
Le pistolet modèle AN IX, officiellement adopté en 1801 sous le calendrier révolutionnaire français (neuvième année, d’où son nom), est l’un des premiers pistolets réglementaires produits en grande série pour la cavalerie et l’artillerie de l’armée napoléonienne. Ce modèle marque une rupture avec les armes artisanales du XVIIIe siècle, en introduisant une conception plus standardisée et robuste, parfaitement adaptée aux besoins d’une armée de masse en campagne.
Fonctionnant avec une platine à silex, ce pistolet est chargé par la bouche et chambré en calibre 17,1 mm (.69), avec un canon lisse d’environ 200 mm, monté sur une monture en noyer et renforcé par des garnitures en laiton. Il est conçu pour un usage à courte portée, principalement à cheval, où la rapidité de dégainé et la robustesse priment sur la précision à longue distance. Son mécanisme simple, sa facilité d’entretien et sa puissance de feu en font une arme redoutablement efficace dans les charges de cavalerie ou en soutien d’artillerie.
Le pistolet AN IX est utilisé par paires, souvent logées dans des fontes de selle, par les hussards, dragons, cuirassiers et artilleurs de la Grande Armée. Il sera produit à des dizaines de milliers d’exemplaires dans les principaux arsenaux français (Charleville, Maubeuge, Tulle, St-Étienne), ce qui en fait l’arme de poing emblématique des campagnes napoléoniennes, de Marengo à Austerlitz, jusqu’à la retraite de Russie.
Reconnaissable à sa forme massive, sa platine arquée signée de l’arsenal et son pontet en laiton épais, le modèle AN IX incarne l’effort de rationalisation et d’uniformisation de l’armement français sous Bonaparte, devenu Premier Consul puis Empereur. Il précède le modèle AN XIII, auquel il est souvent comparé, avec quelques variations techniques, notamment sur les garnitures et l’embouchoir.
Aujourd’hui, le pistolet AN IX est très recherché par les collectionneurs, les historiens militaires et les passionnés de l’Empire, car il symbolise une époque où la France armait ses soldats avec des pièces robustes, identifiables et pensées pour la guerre moderne. Il reste un témoin martial puissant du génie militaire napoléonien et de l’évolution de l’armement réglementaire français.