

Article de catégorie D. VENTE INTERDITE AUX MINEURS.
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Le pistolet AN XIII Pedersoli est une réplique fidèle du modèle militaire adopté sous Napoléon en 1806. Il est doté d’un système à silex, d’un canon lisse bronzé et d’une crosse galbée en noyer poncé huilé. Conçu pour la reconstitution historique, la collection ou le tir de tradition, il reprend les lignes robustes et sobres de l’arme d’origine tout en bénéficiant du savoir-faire artisanal de la maison Pedersoli.
Marque : Davide Pedersoli
Modèle : AN XIII
Référence : DPS356
Calibre : .69
Système : Platine à silex
Canon : Lisse, bronzé
Crosse : Noyer galbé, poncé huilé
Finition : Réplique militaire française Empire
Dimensions et caractéristiques proches du pistolet d’origine.
Idéal pour la reconstitution et le tir à courte distance.
Qualité Pedersoli avec une mécanique solide et durable.
Parfait pour compléter une panoplie de cavalerie napoléonienne.
Reconstitution de la cavalerie napoléonienne
Tir à la poudre noire (loisir ou démonstration)
Collection d’armes réglementaires françaises
Présentation ou vitrine d’armes historiques
Utilisez des balles calibre .675 à .685 avec calepin.
Entretenez soigneusement la platine à silex pour un tir fiable.
Nettoyez après chaque session de tir pour préserver les composants.
Conservez à l’abri de l’humidité, dans un coffret si possible.
Le pistolet AN XIII Pedersoli réf. DPS356 est une arme de reconstitution et de collection emblématique de l’Empire. Robuste, fidèle à l’original et agréable à manipuler, il est une pièce centrale pour les passionnés d’histoire napoléonienne.
Le pistolet modèle AN XIII, adopté officiellement en 1805 (treizième année du calendrier républicain), est l’un des symboles les plus emblématiques de l’armement militaire napoléonien. Destiné à équiper la cavalerie lourde, les dragons et l’artillerie montée, il représente la volonté de l’Empire de rationaliser la production d’armes dans un contexte de guerre quasi permanente à travers toute l’Europe.
Fonctionnant avec une platine à silex et chargé par la bouche, ce pistolet militaire est chambré en calibre 17,1 mm (.69), avec un canon lisse de 200 mm, monté sur une monture massive en noyer, renforcée par des garnitures en laiton épais. Il est conçu pour le combat rapproché à cheval, et plus encore pour la robustesse et la fiabilité que pour la précision. Sa forme trapue, son poids et sa résistance en font une arme idéale pour les conditions extrêmes du champ de bataille.
Successeur du modèle AN IX, le pistolet AN XIII reprend les grandes lignes de son prédécesseur tout en introduisant quelques modifications de simplification et de production, notamment au niveau de l’embouchoir et de la fixation de la baguette. Fabriqué dans les grands arsenaux impériaux (Maubeuge, Charleville, St-Étienne, Tulle…), il est produit à plus de 300 000 exemplaires, ce qui en fait l’un des pistolets militaires les plus répandus du Premier Empire.
Utilisé par paires dans les fontes de selle, il accompagne les cavaliers de la Grande Armée dans toutes les campagnes impériales : Austerlitz, Eylau, Wagram, Borodino, Leipzig et Waterloo. Il devient l’arme réglementaire de référence jusqu’à l’introduction du système à percussion sous la monarchie de Juillet, certains exemplaires étant même transformés plus tard pour adopter ce nouveau système.
Aujourd’hui, le pistolet AN XIII est hautement recherché par les collectionneurs d’armes anciennes, les reconstituteurs de l’Empire et les musées militaires. Il symbolise l’ingéniosité, la discipline et l’organisation de l’armée napoléonienne, dans une époque où chaque cavalier portait à la ceinture un morceau d’acier chargé de l’histoire de France.